En Guadeloupe nous avons fait la connaissance de plusieurs "ti bèt" que je vais vous présenter aujourd'hui.
L'archipel est réputé pour n'avoir pas d'espèces animales dangereuses ou effrayantes : pas de serpents ni d'araignées comme le trigonocéphale ou la matoutou qu'on peut trouver, très rarement cependant, en Martinique. On peut partir en randonnée en toute confiance.
Cependant, une bestiole provoque toujours un grand mouvement de foule quand on se trouve en sa présence car sa morsure très douloureuse peut provoquer une réaction forte : c'est la scolopendre (nom fém. ) ou mille-pattes.
Cependant, une bestiole provoque toujours un grand mouvement de foule quand on se trouve en sa présence car sa morsure très douloureuse peut provoquer une réaction forte : c'est la scolopendre (nom fém. ) ou mille-pattes.
Voici une photo prise dimanche dernier alors que nous déjeunions après notre marche à la terrasse d'un restaurant. La scolopendre descendait le long du tronc d'un palmier situé derrière Do. Le temps de réagir, la bestiole agile avait disparu au pied de l'arbre. C'était la première fois que j'en rencontrais une depuis que j'habite en Guadeloupe. On peut en trouver dans les herbes des jardins et dans les maisons quand on habite de plain-pied.
En cas de morsure, on conseille de mettre immédiatement de la glace (comme pour la piqûre de méduse).
Une autre bestiole dont j'évite la fréquentation est le ravet (nom de la blatte dans les Antilles) . Ce spécimen s'est trouvé sur le sol de la salle d'eau et Do l'a délicatement mis dehors. Le ravet se carapate à toute vitesse et il peut même voler. Il est inoffensif, alors allez savoir pourquoi on ne l'aime pas ...
Et puis, les papillons peuvent avoir une belle taille. Celui-ci s'était posé sur la balustrade du balcon. La première fois que j'ai vu un de ses congénères voleter à travers le salon, j'ai d'abord cru que c'était une chauve-souris !
Deux autres petites bêtes que l'on rencontre dans la nature peuvent faire rapidement beaucoup de dégâts :
La chenille du papillon sphinx (qu'on appelle souvent ici "chenille rasta" même si ce nom désigne une autre espèce aux poils hérissés) :
Elle est une vraie gloutonne et s'attaque aux feuilles du frangipanier et de l'allamanda (arbuste aux fleurs jaunes) qu'elle peut entièrement défolier en quelques jours avec ses copines.
Celle-ci s'empiffrait quand nous sommes passés devant elle dans une allée de La Grivelière. A notre retour elle avait drôlement bien avancé son travail...
La fourmi manioc :
Elle déchiquète des feuilles et des pétales de fleurs et transporte des éléments plus gros qu'elle.
On voit parfois sur les sentiers, au cours de nos balades en forêt, des petits morceaux de feuilles avancer en file indienne. Ce n'est qu'en s'approchant que l'on distingue leurs portefaix.
Ces fourmis sont les plus grands herbivores de la forêt tropicale !
Elles ont la particularité de cultiver des champignons qu'elles consomment dans des galeries souterraines. Les feuilles qu'elles vont chercher sont mâchées par des ouvrières plus petites pour devenir le compost de leur champignonnière. Ce n'est pas l'homme qui a inventé l'agriculture...
Cette fourmi solitaire grimpait à la verticale sur un mur dans le Fort Fleur d'Epée. Elle transportait un morceau de pétale de flamboyant.
Où donc était sa fourmilière ?
Je terminerai la présentation de ces ti bèt par cette petite grenouille qui s'était fourvoyée sur un "carré vaisselle" dans la cuisine.
La photo la grossit car elle est vraiment minuscule, pas plus grosse que l'ongle du pouce et quasi translucide. Ces petites grenouilles habitent dans les arbres. Nous avons mis beaucoup de temps à en apercevoir une alors que, dès le crépuscule, on entend le concert polyphonique de leur chant aigu et obstiné qui remplit la nuit antillaise.
2 commentaires:
On dirait que tu t es fait plein de nouveaux copains !
Et encore, je n'ai pas parlé de tous... et en particulier de ceux qui, malheureusement, m'aiment avec assiduité ! Ce sera pour une autre fois.
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