lundi 14 juillet 2008

Ciel et terre


La Pointe des Châteaux vue du ciel


Voici le week-end du 14 juillet qui va sur sa fin et j'en profite pour rédiger un nouveau message. Les billets de mon blog s'écrivent plutôt sur ce que nous découvrons de week-end en week-end comme on saute d'une pierre à l'autre pour traverser un gué... mais je vous rassure, entre ces points d'appui, coule la semaine et ses activités moins vacances... j'en parlerai certainement à un autre moment.


Notre découverte de la Guadeloupe se poursuit. Samedi, ce fut "vu du ciel". Nous avons eu la chance de pouvoir survoler la Grande-Terre dans un petit avion. Le cesna (4 places), nous attendait à l'aérogare départementale de Saint-François. C'est François, un ami de Do, qui était aux commandes. Sa petite fille, Eléonore, trois ans et demi, était passagère avec nous.




Pour ceux qui connaissent (et ceux qui connaîtront) :

Nous avons survolé la Pointe des Châteaux, puis au S-E, Petite-Terre ( deux petites îles, réserves naturelles ). La mer était d'un bleu turquoise piquée de blanc dans le chenal entre les deux îles , lieu de mouillage des catamarans des plaisanciers. Ensuite nous avons longé la côte sud. Nous avons reconnu les plages, sommes passés devant Gosier, avons aperçu notre résidence...
L'avion a tourné après Pointe-à-Pitre. Nous avons admiré la Rivière Salée et la mangrove qui brillaient au soleil au milieu du vert de la végétation. Ensuite remontée vers le nord de Grande-Terre : Petit-Canal, Port-Louis puis descente le long de la côte au vent. A l'intérieur les habitations se font moins denses et les terres sont occupées en grande partie par les champs de cannes. Nous avons dépassé Le Moule et regagné Saint-François.

Eléonore, qui s'était assoupie dans la chaleur de l'avion, bercée par le ronron et le balancement de l'appareil, a déclaré en descendant de l'avion :"Y a plus d'essence". Et comme son papa lui répondait que non : " Mais alors pourquoi on n'est pas dans le ciel ?"



La Rivière Salée qui sépare la Grande-Terre de la Basse-Terre
avec la mangrove et au fond Pointe-à-Pitre


Dimanche, exploration sur terre. La trace choisie (les sentiers sont appelés "traces") était celle de Solitude. Elle se trouve au nord de la Basse-Terre et part du morne Mazeau (615 m d'altitude) pour arriver à Solitude près de Duzer (à 148 m). Enfin, disons que nous l'avons suivie dans le bon sens : de la descente la plupart du temps à travers la forêt dense humide et semi-humide du Bois du Comté. Une des deux voitures de notre petit groupe nous attendait à l'arrivée pour éviter l'aller-retour.




Une marche de 2h 30 en suivant les crêtes au milieu des hauts arbres sur lesquels s'accrochent des lianes et des plantes épiphytes (elles utilisent les arbres comme support mais ne sont pas parasites). Dans la forêt humide tropicale, que l'on trouve entre 350 et 900 m d'altitude, se développent près de 3oo espèces d'arbres, 90 espèces d'orchidées et plus de 250 fougères. Nous arrivons à reconnaître quelques variétés, mais comme vous pouvez l'imaginer, nous avons encore beaucoup à apprendre !


L'arrivée à Solitude avec au loin les mornes boisés que traverse notre trace


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