mercredi 30 juillet 2008

New York ! New York !



Nous partons demain pour New York et nous rentrerons le 12 août.
Et quoi de mieux pour se préparer à séjourner dans Brooklyn que ce roman de Paul Auster aux personnages attachants ?

Alors, à plus tard...


samedi 26 juillet 2008

L'anse Dupuy



A l'heure où les flamboyants flamboient, nous avons pris ce matin la direction de la ville de Basse-Terre pour voir une exposition de Thierry Alet dans la galerie d'Art contemporain T&T.
Visite intéressante, puis petit tour dans la ville pour voir le salon d'art local et d'artisanat : "Chèz an nou bèl".
Quelques rencontres : un autodidacte en art qui fait des petites maquettes de cases créoles avec des matériaux de récupération, une agricultrice-peintre et protectrice de l'environnement, en particulier des tortues, qui nous a invités à passer la voir , ce que nous ferons à l'occasion.

Ensuite, la chaleur nous a fait fuir la ville et nous sommes allés à l'anse Dupuy qui est située à la pointe la plus méridionale de la Guadeloupe, près du phare de Vieux-Fort.
Cela doit rappeler de bons souvenirs à certains plongeurs de ma connaissance...





Elle est bien cachée dans une anfractuosité de la côte volcanique :
une jetée avec quelques embarcations, un coin aménagé pour la vente du poisson, une petite buvette pour les habitués où les parties de dominos battaient leur plein et une petite plage avec un sable foncé assez grossier.
Et là, il suffit de nager quelques mètres avec un masque et un tuba pour voir des poissons de toutes tailles et de toutes couleurs : c'est un endroit rêvé pour le "snorkeling" !





Un petit tour au phare avant de rentrer. Les plongeurs étaient nombreux à s'élancer depuis les rochers.



Cet endroit est réputé pour être un bon spot de pongée : on peut y explorer un plateau corallien et un magnifique "tombant" avec une vie sous-marine très riche.


lundi 21 juillet 2008

L'anse Laborde


La pleine lune vue de notre balcon


Vendredi dernier c'était la pleine lune et nous avions lu qu'une ascension de nuit de la Soufrière était programmée le samedi. Ce projet nous a tentés mais nous nous y sommes pris trop tard pour nous inscrire... ce sera pour une prochaine pleine lune.


Le samedi nous avons gagné Anse-Bertrand pour voir l'exposition du peintre guadeloupéen Michel Rovelas. Sa peinture qui mêle expressionnisme et abstraction a pour marque la présence de cadres-écrans qui fragmentent l'espace du tableau et orientent le regard.


Exposition sur le thème magico-religieux des Kat chimen

"Le quatre chemins est un croisement. Un lieu toujours fréquenté où résident tous les mystères. Il peut s'y passer du bon comme du mauvais.Ce n'est pas pour rien que les quimboiseurs viennent y déposer leurs décoctions maléfiques..." (propos de Michel Rovelas recueillis par France-Antilles du 12-07-08)


Ensuite, direction Anse Laborde, une plage que nous ne connaissions pas encore. Et, oui, il en reste...
Elle est réputée dangereuse pour la baignade à son extrémité droite mais la mer, calme ce jour-là, offrait un joli bassin transparent aux baigneurs.



Nous avons déjeuné sur la plage dans un sympathique petit "lolo" tenu par une famille : "Au coin des bons amis".
Un lolo signifie en créole "petite épicerie" mais désigne couramment les petits restos faits de 4 murs en ciment surmontés d'un toit en zinc avec un coin cuisine, un barbecue rustique à l'extérieur pour griller le poisson ou le poulet et quelques tables recouvertes de toile cirée.



Pendant ce temps, selon une bonne habitude dominicale, des familles étaient installées sous des carbets avec leurs tables, leurs fauteuils pliants et leurs "kanari", marmites dans lesquelles a mijoté le colombo aux saveurs épicées.



Jadis habitation traditionnelle des Indiens caraïbes, le carbet est un abri de bois sans murs qui permet de se protéger du soleil au bord des plages ou des rivières.


mercredi 16 juillet 2008

Ti bèt


En Guadeloupe nous avons fait la connaissance de plusieurs "ti bèt" que je vais vous présenter aujourd'hui.

L'archipel est réputé pour n'avoir pas d'espèces animales dangereuses ou effrayantes : pas de serpents ni d'araignées comme le trigonocéphale ou la matoutou qu'on peut trouver, très rarement cependant, en Martinique. On peut partir en randonnée en toute confiance.
Cependant, une bestiole provoque toujours un grand mouvement de foule quand on se trouve en sa présence car sa morsure très douloureuse peut provoquer une réaction forte : c'est la scolopendre (nom fém. ) ou mille-pattes.

Voici une photo prise dimanche dernier alors que nous déjeunions après notre marche à la terrasse d'un restaurant. La scolopendre descendait le long du tronc d'un palmier situé derrière Do. Le temps de réagir, la bestiole agile avait disparu au pied de l'arbre. C'était la première fois que j'en rencontrais une depuis que j'habite en Guadeloupe. On peut en trouver dans les herbes des jardins et dans les maisons quand on habite de plain-pied.

En cas de morsure, on conseille de mettre immédiatement de la glace (comme pour la piqûre de méduse).




Une autre bestiole dont j'évite la fréquentation est le ravet (nom de la blatte dans les Antilles) . Ce spécimen s'est trouvé sur le sol de la salle d'eau et Do l'a délicatement mis dehors. Le ravet se carapate à toute vitesse et il peut même voler. Il est inoffensif, alors allez savoir pourquoi on ne l'aime pas ...





Et puis, les papillons peuvent avoir une belle taille. Celui-ci s'était posé sur la balustrade du balcon. La première fois que j'ai vu un de ses congénères voleter à travers le salon, j'ai d'abord cru que c'était une chauve-souris !




Deux autres petites bêtes que l'on rencontre dans la nature peuvent faire rapidement beaucoup de dégâts :

La chenille du papillon sphinx (qu'on appelle souvent ici "chenille rasta" même si ce nom désigne une autre espèce aux poils hérissés) :
Elle est une vraie gloutonne et s'attaque aux feuilles du frangipanier et de l'allamanda (arbuste aux fleurs jaunes) qu'elle peut entièrement défolier en quelques jours avec ses copines.
Celle-ci s'empiffrait quand nous sommes passés devant elle dans une allée de La Grivelière. A notre retour elle avait drôlement bien avancé son travail...




La fourmi manioc :
Elle déchiquète des feuilles et des pétales de fleurs et transporte des éléments plus gros qu'elle.
On voit parfois sur les sentiers, au cours de nos balades en forêt, des petits morceaux de feuilles avancer en file indienne. Ce n'est qu'en s'approchant que l'on distingue leurs portefaix.
Ces fourmis sont les plus grands herbivores de la forêt tropicale !
Elles ont la particularité de cultiver des champignons qu'elles consomment dans des galeries souterraines. Les feuilles qu'elles vont chercher sont mâchées par des ouvrières plus petites pour devenir le compost de leur champignonnière. Ce n'est pas l'homme qui a inventé l'agriculture...

Cette fourmi solitaire grimpait à la verticale sur un mur dans le Fort Fleur d'Epée. Elle transportait un morceau de pétale de flamboyant.
Où donc était sa fourmilière ?






Je terminerai la présentation de ces ti bèt par cette petite grenouille qui s'était fourvoyée sur un "carré vaisselle" dans la cuisine.
La photo la grossit car elle est vraiment minuscule, pas plus grosse que l'ongle du pouce et quasi translucide. Ces petites grenouilles habitent dans les arbres. Nous avons mis beaucoup de temps à en apercevoir une alors que, dès le crépuscule, on entend le concert polyphonique de leur chant aigu et obstiné qui remplit la nuit antillaise.


Comment arrive-t-elle à faire autant de bruit ?

lundi 14 juillet 2008

Recette d'écriture


Voulez-vous créer un texte avec un atelier d'écriture en ligne ?

Dimanche, après notre marche, je cherchais sur Internet des renseignements sur la trace de Solitude quand de lien en lien (en gros : trace-esclavage-histoiresenchemin) je suis arrivée à "La petite fabrique des écritures" et j'ai testé.

Cela fonctionne comme un jeu d'écriture classique avec des phrases-amorces (proposées en amont ) pour chaque paragraphe et des mots (choisis par soi-même avant le jeu) à insérer dans le texte. Il faut ne pas trop réfléchir, on écrit par associations d'idées, guidé par les contraintes. Le hasard y a cependant une grande part car on écrit par paragraphe en ignorant ce qui précède. En ce qui concerne la cohérence, le dispositif a des failles parce que les phrases-amorces peuvent être à des temps différents ou bien encore appartiennent à un récit à la 1ère ou à la 3ème personne mais on peut peaufiner son texte à la fin. Après avoir vu le résultat, j'ai laissé mon texte final tel quel avec des décrochages dans le point de vue de la narration, le texte s'apparentant plus à de la prose poétique .

Ce jeu d'écriture se fait en une demi-heure environ.

Alors si vous voulez essayer à votre tour cliquez là.

Voici mon texte, à lire plutôt après votre propre jeu pour conserver un effet de surprise.


Les rives oubliées


La lune était si belle ce soir-là dans sa lumineuse plénitude. On y distinguait des étranges montagnes, des pics et des cratères et peu s'en fallut que la tête ne m'en tournât. Les vents nocturnes s'étaient levés et avaient chassé les derniers nuages. On entendait les rumeurs de la fête et les paroles des chansons arrivaient comme des vagues, tantôt étouffées, tantôt avec une précision étonnante. Elles chantaient les printemps d'amour et d'héroïsme, ceux qui font sourire les filles et grandir les garçons, ceux qu'on rêve de garder éternellement quand on a vingt ans.

Le bateau suit le chenal pour partir vers d'autres rives. Point besoin de capitaine, il suit l'humeur du crépuscule et des vents oublieux qui l'emporteront dans leurs dérives chagrines. Solitaire, il chemine sans escales, guidé par les rêves des enfants , poussé par le vent nu de l'éternité.

Depuis les falaises aux contours fatigués par l'océan sculpteur, les archipels fragiles écrivent leurs histoires d'insectes solitaires.

Là-bas, peut-être, aux confins de l'horizon se trouve le port d'automne aux feuilles indécises. Là-bas la terre ferme, la terre qui pourra se recouvrir d' une nouvelle floraison.

Il n'aurait pas jeté un cri, il aurait dompté son impatience comme il l'avait fait durant toutes ces années de cendre. Il aurait juste senti le goût salé de la mer toute proche tandis que son coeur se serait remis à battre. Et puis, de sa bouche amère, il aurait laissé s'échapper le papillon de sa pensée, un battement d'ailes de paroles, tout ce que les années avaient enfoui profondément en lui.

Je me suis mis à fredonner ces anciens refrains qui parlent de désirs, d'oubli et de regrets. Je me suis remémoré les danses endiablées et je n'ai pas eu peur de la statue de pierre. Les arbres pleins d'oiseaux muets et de singes se sont réveillés et la forêt toute entière a frissonné sous les étoiles.


Les phrases-amorces que j'ai utilisées pour écrire les différents paragraphes sont :

"Quel beau quadrille : un peu plus et je m'envolais."
"Le ciel passe lentement dans le rectangle de la porte ouverte."
"La mer est ce que je ne vois pas."
"Il l'aurait regardée arriver vers lui, la revenante du chemin de pierres."
"Quant à moi j'ai déjà changé d'attelage et je suis reparti le coeur plus léger."

La première phrase est extraite de Ton beau capitaine de Simone Schwarz-Bart, les 3 suivantes de L'homme assis dans le couloir de Marguerite Duras et la dernière de Léon Tolstoï cité par Victor Chklovki dans Technique du métier d'écrivain .

Pour comprendre le processus vous pouvez replacer ces phrases dans l'ordre devant chaque début de paragraphe indiqué par la majuscule en bleu.
Il fallait aussi insérer 5 couples de noms communs, 5 groupes nominaux et 5 noms communs choisis au préalable. Les noms qui étaient à placer sont indiqués en gras.
J'ai emprunté à des poètes les GN : "printemps d'amour et d'héroïsme", "vent nu de l'éternité", "port d'automne aux feuilles indécises", "battement d'ailes de paroles" et "arbres pleins d'oiseaux muets et de singes", ce qui peut expliquer la tonalité qu'a prise mon texte. Je remercie en particulier Guillaume Apollinaire.



Ciel et terre


La Pointe des Châteaux vue du ciel


Voici le week-end du 14 juillet qui va sur sa fin et j'en profite pour rédiger un nouveau message. Les billets de mon blog s'écrivent plutôt sur ce que nous découvrons de week-end en week-end comme on saute d'une pierre à l'autre pour traverser un gué... mais je vous rassure, entre ces points d'appui, coule la semaine et ses activités moins vacances... j'en parlerai certainement à un autre moment.


Notre découverte de la Guadeloupe se poursuit. Samedi, ce fut "vu du ciel". Nous avons eu la chance de pouvoir survoler la Grande-Terre dans un petit avion. Le cesna (4 places), nous attendait à l'aérogare départementale de Saint-François. C'est François, un ami de Do, qui était aux commandes. Sa petite fille, Eléonore, trois ans et demi, était passagère avec nous.




Pour ceux qui connaissent (et ceux qui connaîtront) :

Nous avons survolé la Pointe des Châteaux, puis au S-E, Petite-Terre ( deux petites îles, réserves naturelles ). La mer était d'un bleu turquoise piquée de blanc dans le chenal entre les deux îles , lieu de mouillage des catamarans des plaisanciers. Ensuite nous avons longé la côte sud. Nous avons reconnu les plages, sommes passés devant Gosier, avons aperçu notre résidence...
L'avion a tourné après Pointe-à-Pitre. Nous avons admiré la Rivière Salée et la mangrove qui brillaient au soleil au milieu du vert de la végétation. Ensuite remontée vers le nord de Grande-Terre : Petit-Canal, Port-Louis puis descente le long de la côte au vent. A l'intérieur les habitations se font moins denses et les terres sont occupées en grande partie par les champs de cannes. Nous avons dépassé Le Moule et regagné Saint-François.

Eléonore, qui s'était assoupie dans la chaleur de l'avion, bercée par le ronron et le balancement de l'appareil, a déclaré en descendant de l'avion :"Y a plus d'essence". Et comme son papa lui répondait que non : " Mais alors pourquoi on n'est pas dans le ciel ?"



La Rivière Salée qui sépare la Grande-Terre de la Basse-Terre
avec la mangrove et au fond Pointe-à-Pitre


Dimanche, exploration sur terre. La trace choisie (les sentiers sont appelés "traces") était celle de Solitude. Elle se trouve au nord de la Basse-Terre et part du morne Mazeau (615 m d'altitude) pour arriver à Solitude près de Duzer (à 148 m). Enfin, disons que nous l'avons suivie dans le bon sens : de la descente la plupart du temps à travers la forêt dense humide et semi-humide du Bois du Comté. Une des deux voitures de notre petit groupe nous attendait à l'arrivée pour éviter l'aller-retour.




Une marche de 2h 30 en suivant les crêtes au milieu des hauts arbres sur lesquels s'accrochent des lianes et des plantes épiphytes (elles utilisent les arbres comme support mais ne sont pas parasites). Dans la forêt humide tropicale, que l'on trouve entre 350 et 900 m d'altitude, se développent près de 3oo espèces d'arbres, 90 espèces d'orchidées et plus de 250 fougères. Nous arrivons à reconnaître quelques variétés, mais comme vous pouvez l'imaginer, nous avons encore beaucoup à apprendre !


L'arrivée à Solitude avec au loin les mornes boisés que traverse notre trace


mardi 8 juillet 2008

Les Roches Gravées


La Guadeloupe est l'île des Antilles qui possède le plus grand nombre de pétroglyphes découverts à ce jour. Dès le XVIIème siècle, le Père dominicain Raymond Breton en signale la présence dans ses écrits.
Au début du XXème siècle, le gouverneur Merwart (1913-1917) fit acheter par le gouvernement français tous les terrains contenant des roches gravées pour en assurer la sauvegarde. (Il a eu raison : la partie supérieure de la roche "les Capitaines" se trouve depuis 1902 au Musée d'Histoire naturelle de New-York !)

Le parc archéologique des Roches Gravées a été créé en 1970 par la Société d'Histoire de la Guadeloupe et mis en place entre 1972 et juin 1975 , date à laquelle il a été inauguré. Depuis 1981, il est propriété du département de la Guadeloupe. Il possède 22 roches gravées avec en tout 228 gravures.
Il est actuellement fermé depuis plus de 2 ans pour des travaux, la découverte d'un village mixte amérindien et colonial sous le site ayant contribué à en différer la réouverture.

Nous avons profité des 3 jours de "jardins portes ouvertes" (Sixième édition des "Rendez-vous aux jardins", 30, 31mai, 1er juin 2008) pour pouvoir le visiter.

Avec José, notre guide.


Le parc s'étend sur environ un hectare face à l'archipel des Saintes. C'est un superbe jardin dont la végétation luxuriante savamment orchestrée par la main de l'homme (le travail des jardiniers y est incessant) permet de découvrir différentes espèces tropicales. Les chaos de roches, certaines verdies par la mousse et entourées de figuiers maudits, lui confèrent cet aspect sauvage et romantique qui en fait tout son charme.



Une racine de figuier maudit : évitez de mettre cet arbre dans votre jardin !




Les nombreuses figures souvent anthropomorphes des pétroglyphes sur la signification desquelles (sans doute religieuse) on s'interroge accentue le caractère mystérieux de ce lieu magnifique.
Vivement la réouverture de la grotte, dont la mise en sécurité n'est pas achevée, et celle du parc !


Gravure, dite du "Cacique"(cela me fait plutôt penser à une coiffe de Bigoudenne...)





lundi 7 juillet 2008

Le sentier de la Grande Pointe



Dimanche nous sommes allés côté Basse-Terre près de Trois-Rivières et nous avons suivi un beau sentier le long du littoral. On chemine d'abord sur des roches noires volcaniques acérées avec en arrière-plan les Saintes qui se découpent sur l'horizon.







Le sentier nous mène aux vestiges d'une batterie édifiée à la fin du XVIIIème siècle avec ses canons pointés vers le canal des Saintes et sa poudrière. La batterie communiquait avec les Saintes par un système de pavillon rouge le jour, de coups de canon la nuit pour annoncer les bâtiments ennemis.




Tout près se trouve l' ancien moulin à vent d'une sucrerie, investi par un figuier maudit qui en retient les pierres.








Les plages sont d'un beau sable noir qui brille au soleil et prend une teinte encore plus foncée quand il est mouillé.

En poursuivant le sentier on arrive à une source qui se cache entre des rochers. Là on découvre avec émotion des pétroglyphes (pierres gravées) laissés par les Arawaks. Ils sont difficiles à dater et remonteraient à environ 300 à 400 ap. J.-C. d'après un tesson retrouvé à proximité de l'un d'eux. Les roches que l'on trouve en abondance à Trois-Rivières (en particulier dans le parc archéologique) proviennent de l'éruption de l'ancien volcan de la Madeleine.



Ce pétroglyphe représenterait une femme en train d'accoucher dans l'eau .
(cliquer sur la photo pour l'agrandir)


Notre balade s'est achevée à la rivière la Coulisse, près du bassin de laquelle des jeunes Guadeloupéens passaient leur dimanche. L'un d'entre eux nous a montré fièrement dans une bouteille en plastique des ouassous de belle taille qu'il venait d'attraper dans la rivière.

... une belle balade, donc, très variée, que j'avais découverte avec mon groupe de marche et que j'ai eu plaisir à refaire.
Après cette marche heureusement ombragée par moments, car le soleil tapait fort, nous sommes allés à la "Paillote du Pêcheur" où nous fut servi du poisson grillé (du colas de la pêche du jour). Tout l'art est dans la cuisson, nous a expliqué le cuisinier : cuit à coeur mais pas sec... et c'est vrai, c'était bon !
Puis baignade dans les vagues décoiffantes de la plage de Grande Anse !