Je vous parlais dans mon message précédent de l'exposition au Collège des Bernardins de la Suite Grünewald. Je n'ai pas tardé à m'y rendre dès mon arrivée à Paris. Ne manquez pas cette exposition dont l'entrée est libre, si vous êtes ou passez à Paris. (Voir les renseignements et une vidéo de l'artiste sur le site du Collège des Bernardins.)
Cette série composée de 159 dessins et d'une peinture réalisée de juin 1994 à juin 1996 qui dormait dans des cartons est exposée pour la première fois dans la grande nef cistercienne du Collège. Le peintre Gérard Titus-Carmel propose sa vision du célèbre retable d'Issenheim peint par Matthias Grünewald de 1512 à 1516 (on peut le voir au musée d'Interlinden à Colmar).
L'ensemble des dessins en série de Titus-Carmel sont réalisés avec différentes techniques : mine de plomb, fusain, pierre noire, sanguine, acrylique, aquarelle, lavis mais aussi fins papiers collés Avec la grande toile centrale ils forment une oeuvre complète.
Le premier dessin de la série , une Marie-Madeleine à la mine de plomb est le "chef d'oeuvre", c'est-à-dire le dessin de départ avec lequel l'ensemble sera en cohérence. Le dernier dessin représente le doigt pointé de Jean-Baptiste vers le Christ avec l'inscription :
"Illum oportet crescere, me autem minui"
(Il faut qu'il croisse et que je diminue).
Les motifs (personnages, mains...) se déclinent en privilégiant la circulation des formes et les grandes lignes de force et en allant progressivement vers le dépouillement et l'abstraction.
Les couleurs se répondent : noir, rouge, blanc, ocre, terre...L'ensemble des dessins en série de Titus-Carmel sont réalisés avec différentes techniques : mine de plomb, fusain, pierre noire, sanguine, acrylique, aquarelle, lavis mais aussi fins papiers collés Avec la grande toile centrale ils forment une oeuvre complète.
Le premier dessin de la série , une Marie-Madeleine à la mine de plomb est le "chef d'oeuvre", c'est-à-dire le dessin de départ avec lequel l'ensemble sera en cohérence. Le dernier dessin représente le doigt pointé de Jean-Baptiste vers le Christ avec l'inscription :
"Illum oportet crescere, me autem minui"
(Il faut qu'il croisse et que je diminue).
Les motifs (personnages, mains...) se déclinent en privilégiant la circulation des formes et les grandes lignes de force et en allant progressivement vers le dépouillement et l'abstraction.
Avec la grande toile que l'on aperçoit au fond de la nef lorsque l'on rentre, l'ensemble est saisissant. La contemplation plus attentive de l'oeuvre suscite une émotion d'une force extraordinaire.
Il ne faut pas hésiter à dialoguer avec le "médiateur culturel" qui apporte des réponses enrichissantes pour mieux entrer dans la compréhension de l'oeuvre. Celui que j'ai rencontré m'a signalé quelques vers du peintre qui est aussi écrivain et poète, placés très discrètement à droite vers le dernier dessin :
Il ne faut pas hésiter à dialoguer avec le "médiateur culturel" qui apporte des réponses enrichissantes pour mieux entrer dans la compréhension de l'oeuvre. Celui que j'ai rencontré m'a signalé quelques vers du peintre qui est aussi écrivain et poète, placés très discrètement à droite vers le dernier dessin :
Comment pouvons-nous accorder un reste de beauté
à cette guerre dis-moi
Soupire crie lamente-toi ne laisse pas la mort
conquérir ta bouche
à cette guerre dis-moi
Soupire crie lamente-toi ne laisse pas la mort
conquérir ta bouche
(Ici rien n'est présent )
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