Hier nous avons découvert la Désirade, cette île que l'on aperçoit depuis la pointe des Châteaux en suivant du regard une vedette qui s'y dirige ou qui en vient tout en secouant sa cargaison de voyageurs. On se dit que, oh, ça doit remuer ! La traversée dure 45 mn et on est content d'arriver. Christophe Colomb, heureux de la trouver lors de sa deuxième expédition alors qu'elle était la première terre en vue après un long voyage depuis les Canaries, l'a nommée "Desirada".
L'île qui est souvent comparée à une barque renversée fait aussi penser, vue de loin, à un crocodile dont la tête pointerait vers la Grande-Terre. Elle mesure 2 km sur sa largeur et elle est traversée sur sa longueur par une unique route de 10 km qui relie les agglomérations installées le long de la côte sud bordée de plages. Le côté nord , formé d'un plateau escarpé et sec, battu des vents, plonge dans le Pacifique de façon abrupte. Il n'est pas habité mais surmonté à présent de 51 éoliennes qui fournissent l'électricité à l'île qui en exporte aussi à la Guadeloupe. On monte sur le plateau en 4-4 et on peut y faire des randonnées tôt le matin pour éviter la chaleur.
Isolée, l'île a servi dans le passé de lieu de relégation : une léproserie y fut installée au XVIIIème siècle jusqu'en 1956 et on y envoyait les "indésirables", mauvais sujets de Grande-Terre et rejetons perturbateurs de familles nobles de métropole.
L'île a été dévastée par le cyclone Hugo en 1989 et cela reste bien présent dans les mémoires. L'usine de dessalement d'eau de mer qui avait été entièrement détruite a été remplacée par une canalisation venant de la Guadeloupe ce qui a abaissé son prix. Il existe cependant 5 sources phréatiques et les habitants ont gardé leur citerne.
La Désirade vit principalement de la pêche, de l'élevage de cabris et du tourisme qui commence à se développer.
Le phare de la pointe est qui a remplacé l'ancien phare métallique et qui est surnommé "la bougie"
On vit là-bas à un autre rythme. Max, le chauffeur du taxi collectif que nous avions pris, a commencé par s'esclaffer en me voyant mettre ma ceinture de sécurité. Ici les rares voitures suivent doucement leur chemin, s'arrêtant pour saluer chaque connaissance rencontrée (les 1600 habitants se connaissent tous).
L'île est très en avance sur la Guadeloupe pour le tri sélectif et l'on remarque de loin en loin le long de la route des collecteurs de bouteilles en plastique faits avec des filets de pêches recyclés. Max nous a fait remarquer que les abris bus recouverts de fresques faites par les scolaires n'ont aucun tag. Le collège , récemment reconstruit, a une centaine d' élèves et une vue imprenable. Un peu loin cependant surtout quand on y complète son service comme c'est arrivé à un jeune professeur de sciences physiques que nous connaissons...
L'endroit est calme, sans hordes de touristes et l'on peut y savourer pleinement le moment présent, ce que nous n'avons pas manqué de faire à l'ombre d'un carbet de la plage de Petite Rivière en attendant de déguster la pêche du jour chez Nounoune.
Isolée, l'île a servi dans le passé de lieu de relégation : une léproserie y fut installée au XVIIIème siècle jusqu'en 1956 et on y envoyait les "indésirables", mauvais sujets de Grande-Terre et rejetons perturbateurs de familles nobles de métropole.
L'île a été dévastée par le cyclone Hugo en 1989 et cela reste bien présent dans les mémoires. L'usine de dessalement d'eau de mer qui avait été entièrement détruite a été remplacée par une canalisation venant de la Guadeloupe ce qui a abaissé son prix. Il existe cependant 5 sources phréatiques et les habitants ont gardé leur citerne.
La Désirade vit principalement de la pêche, de l'élevage de cabris et du tourisme qui commence à se développer.
Le phare de la pointe est qui a remplacé l'ancien phare métallique et qui est surnommé "la bougie"
On vit là-bas à un autre rythme. Max, le chauffeur du taxi collectif que nous avions pris, a commencé par s'esclaffer en me voyant mettre ma ceinture de sécurité. Ici les rares voitures suivent doucement leur chemin, s'arrêtant pour saluer chaque connaissance rencontrée (les 1600 habitants se connaissent tous).
L'île est très en avance sur la Guadeloupe pour le tri sélectif et l'on remarque de loin en loin le long de la route des collecteurs de bouteilles en plastique faits avec des filets de pêches recyclés. Max nous a fait remarquer que les abris bus recouverts de fresques faites par les scolaires n'ont aucun tag. Le collège , récemment reconstruit, a une centaine d' élèves et une vue imprenable. Un peu loin cependant surtout quand on y complète son service comme c'est arrivé à un jeune professeur de sciences physiques que nous connaissons...
L'endroit est calme, sans hordes de touristes et l'on peut y savourer pleinement le moment présent, ce que nous n'avons pas manqué de faire à l'ombre d'un carbet de la plage de Petite Rivière en attendant de déguster la pêche du jour chez Nounoune.
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